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CAMPAGNE « TRAJET, SECURISONS-LE ! » - Module 5

  • Publié le 26.10.2012

L’UEL, en partenariat avec l’Association d’assurance accident et forte de la participation d’acteurs nationaux, a lancé une nouvelle version de l’action « TRAJET, sécurisons-le ! » à l’occasion du 6ème Forum de la sécurité et de la santé au travail qui s'est déroulé le 24 avril 2012 à Luxexpo. Le but de la campagne est de sensibiliser les entreprises et leurs salariés à l’adoption d’un comportement responsable et préventif en circulation routière.

La campagne offre 12 modules regroupant différents thèmes pouvant utilement être promus au sein des entreprises à raison d’un module par trimestre par exemple ou selon un rythme choisi par l’entreprise. Ces modules peuvent être téléchargés du site www.securite-sante.lu.

Le cinquième module « Les Substances Nocives » porte sur les effets de l’alcool, des médicaments et des drogues sur la conduite.

L’alcool au volant

La limite  maximum fixée par la loi est de 0,5  ‰ d’alcool dans le sang. L’alcool est en cause dans de nombreux accidents et de 0,2 ‰ pour les jeunes conducteurs et les chauffeurs professionnels. Il faut savoir que le risque surgit bien avant que n’apparaisse l’état d’ébriété.

Saviez-vous que …

  • Quelle que soit la quantité d’alcool consommée, le taux maximal d’imprégnation de l’organisme est atteint une demi-heure après une absorption à jeun et une heure après une absorption au cours d’un repas.
  • 95% de l’alcool est éliminé par le foie à raison de 0,10 à 0,15 ‰ par heure. Il n’existe pas de remède miracle pour accélérer l’élimination de l’alcool. Il ne sert à rien de prendre une douche froide, un café ou un stimulant quelconque.
  • Tant que le foie n’a pas fini son travail, l’alcool reste présent dans le corps, notamment dans le sang et le cerveau, dont il ralentit et perturbe l’activité. Après une courte période d’excitation l’alcool engourdit le cerveau. Boire de grandes quantités d’alcool se traduit par une mauvaise coordination des mouvements, un ralentissement des réflexes et des difficultés de concentration.

Quelques conseils

  • A chaque sortie, le conducteur doit adopter le principe « Raoul » ; choisir dans le groupe un conducteur qui s’engage à ne pas boire d’alcool pour raccompagner tout le monde en sécurité.
  • Au restaurant ou lors d’une réception, on est souvent resservi dans le même verre. Il importe donc de compter le nombre de verre bus.
  • Lorsque quelqu’un ne veut pas ou plus boire, il importe de respecter sa décision. Loin d’être un trouble-fête, il fait preuve de responsabilité et mérite des encouragements.

Boîte à outils

La consommation de médicaments et de drogues

L’usage de médicaments et de stupéfiants constitue un danger pour la conduite automobile, car leurs effets impactent directement le comportement et les réflexes du conducteur. Au cours des dernières années, on constate au Luxembourg, tout comme dans les pays voisins, une augmentation significative de la consommation de médicaments psychotropes et de certaines drogues. La probabilité que des personnes prennent le volant sous l’influence de ces substances augmente en parallèle.

Ceci concerne bien sûr également les trajets entre son domicile et le lieu de travail, d’autant plus que les distances et les durées de déplacement se prolongent et se font généralement sous une contrainte temporelle, favorisant agressivité et changements comportementaux.

La conduite sous l’emprise de stupéfiants constitue un délit dès que l’organisme d’une personne véhicule la présence d’une des substances dans les quantités supérieures ou égales aux seuils maxima suivants :

  • 2 ng/ml de tetrahydrocannabinol (THC)
  • 50 ng/ml de cocaïne
  • 20 ng/ml d’opiacés

Saviez-vous que ...

  • Tout comme pour l’alcool, les risques liés à la consommation de médicaments ou de drogues illicites sont surtout vus dans un contexte d’imprégnation aiguë. Il, il s’avère que l’impact sur la capacité de conduire peut également être présent de manière beaucoup plus prolongée.
  • Les effets des drogues et des médicaments peuvent varier d’une personne à l’autre et même d’une consommation à l’autre. Cela dépend du produit consommé, des caractéristiques propres à chaque personne et parfois du contexte de la consommation.

Quelques conseils 

  • Lors de toute prise médicamenteuse, il est très important de solliciter spontanément les professionnels de la santé (médecins, pharmaciens) afin d’être informé des effets potentiels de ces médicaments sur la conduite ainsi que de la durée des effets.
  • Lire attentivement les indications sur les contenants des médicaments. Des pictogrammes spécifiques permettent de détecter beaucoup plus aisément les médicaments entraînant un risque lors de la conduite.
  • Eviter d’avoir facilement recours à l’automédication. Tous les médicaments cachent des risques d’effets indésirables et chaque indication thérapeutique doit être bien posée en évaluant clairement le rapport bénéfice-risque.
  • La posologie d’un médicament doit être limitée en durée et en quantité au minimum efficace.
  • Ne pas acheter de médicaments sur internet.
  • L’usage de plantes médicinales n’est pas non plus sans danger.
  • Toute consommation de drogues à des fins récréatives ou à visée de dopage est à éviter.

Prochain module : « La Vitesse Adaptée »

Pour plus d’informations : www.trajet.lu , e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Communiqué par l’UEL