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Voyage gustatif au cœur de l’Artisanat luxembourgeois

  • Publié le 06.10.2020
Voyage gustatif au cœur de l’Artisanat luxembourgeois

Ce mardi 6 octobre, le Ministre des Classes Moyennes Lex Delles, le Président de la Chambre des Métiers Tom Oberweis et son Directeur Général Tom Wirion, sont allés visiter l’entreprise d’Alexandra Kahn, La Luxembourgeoise du Chocolat, plus connue sous le nom de « Chocolaterie Genaveh ». L’occasion pour eux de faire connaissance avec cette jeune parisienne de 29 ans au parcours atypique, qui a repris cette fabrique de douceurs artisanales en 2017.

 


Après des études suivies à Paris-Dauphine, dans le domaine de la gestion et de l’entreprenariat, Alexandra Kahn a travaillé quatre années à Hong-Kong, en banque puis dans le conseil en marketing de luxe. Passionnée de pâtisserie, elle décide il y a quelques années de se reconvertir et multiplie les stages chez des artisans pâtissiers-chocolatiers, dont le célèbre pâtissier français Cyril Lignac. C’est alors qu’elle s’apprête à rejoindre les bancs de l’École Ferrandi de Paris qu’elle saisit l’opportunité de reprendre la chocolaterie Genaveh, qui la séduit notamment par sa détention de plus de 80 recettes inédites de chocolats. Depuis, cette jeune entrepreneuse a utilisé son esprit d’innovation pour propulser l’entreprise, la transformant complètement, des produits proposés jusqu’à son packaging « recyclable-recyclé ».

Ce mardi 6 octobre, cette cheffe d’entreprise a ouvert à ses visiteurs les portes de son nouvel atelier de production, qui devrait être opérationnel d’ici une quinzaine de jours. Lex Delles, Tom Oberweis et Tom Wirion n’ont pas manqué de souligner l’esprit d’entreprendre d’Alexandra Kahn, ambitieuse même en pleine crise sanitaire, et dont le projet a pu être mené à bien grâce au régime d’aides à l’investissement mis en place par le Ministère de l’Économie. 

De quoi lui permettre de continuer à développer son entreprise, dont les chocolats sont désormais vendus au-delà des frontières, puisqu’un partenariat de distribution a été noué avec Israël, mais aussi en Arabie-Saoudite et au Canada. La Chocolaterie « Made In Luxembourg » exporte donc son savoir-faire à l’international, ce qui n’a pas manqué d’être salué.

Si la jeune gérante demeure incertaine quant à ses commandes de fin d’année au vu de l’annulation des fêtes en entreprises, elle se permet néanmoins d’adopter une approche optimiste, espérant qu’au vu des circonstances sanitaires, le manque de réunions sociales sera comblé par davantage de consommation de bonbons chocolatés, de pralinés et de ganaches minutieusement confectionnées, noires, au lait, au caramel, au miel, aux fruits ou encore au thé.