Optimiser l’utilisation du bois grâce à l’intelligence artificielle

Fondée en 1998, LuxScan Technologies est spécialisée dans la conception, la fabrication, la commercialisation et la distribution de systèmes de scanner pour l'industrie du bois. De grandes marques comme de petits artisans utilisent aujourd’hui les scanners assemblés par l’entreprise dans ses ateliers de Foetz. Afin d’améliorer la technologie et simplifier son installation, LuxScan propose désormais un module d’intelligence artificielle (Opticore AI), développé par son équipe R&D et pouvant équiper l’ensemble de sa gamme, à commencer par son modèle phare, le Combiscan Sense. Une solution gagnante qui permet aussi de démocratiser cette technologie « made in Luxembourg ». Avant leur découpe, les planches sont photographiées et un algorithme en détecte les défauts et singularités, pour proposer un plan de découpe optimal. En intégrant cette technologie à leur chaîne de production, les producteurs optimisent l’utilisation de chaque essence de bois et réalisent des économies importantes. L’entreprise occupe 50 collaborateurs à Foetz, son équipe SAV et son réseau de distribution veillent à l’installation et à la maintenance des machines. Les produits sont commercialisés dans 36 pays.

Un système d’attaches métalliques à la solidité unique

Cela fait 40 ans qu’Armand Lang s’est lancé dans la ferronnerie. Ancien électromécanicien aux chemins de fer, il a passé son brevet de maîtrise en construction métallique avant de créer Lang’s Light, en 1982, à l’âge de 24 ans. « Il m’a fallu du temps pour acquérir les machines permettant de travailler plus vite et plus efficacement. Dans ce métier, il faut sans cesse se moderniser », explique le chef d’entreprise. Employant aujourd’hui 26 personnes, Armand Lang n’a rien perdu de son énergie et de son inventivité. Sa dernière création pourrait bien connaître un large succès, tant ses applications sont diversifiées. Il s’agit d’un système d’attaches métalliques extrêmement solides, découpées au laser et pouvant se fixer sur des poteaux ronds ou carrés. Elles peuvent supporter plusieurs centaines de kilos. « Cela se fixe très rapidement, à l’aide de vis, sans recours à la soudure. L’installation est donc très propre et requiert peu de matériel », détaille Armand Lang. Cette innovation sera sans doute la dernière du patron de Lang’s Light. Il vient en effet de remettre son entreprise à Christian Cortina et Sven Kinnen. « Je suis heureux de voir que ma société poursuivra sa route dans de bonnes mains », conclut Armand Lang.

Vos démarches liées au montage de pneus automatisées

Muller Pneus permet aujourd’hui à ses clients de passer une commande et de prendre rendez-vous pour l’installation des pneus sans qu’une intervention humaine ne soit nécessaire. « La volonté était d’automatiser l’établissement des offres, les prises de commande et de rendez-vous, explique Romain Muller, gérant. Nous avons développé en interne un logiciel, unique en Europe, baptisé WarenWirtschaftsTool. »

Lorsqu’un client vient effectuer un montage, les informations relatives à l’usure de pneus sont collectées grâce à un mesurage laser 3D et une caméra haute résolution. « Avant chaque saison, nous envoyons à nos clients un lien permettant de consulter ces données. S’il faut changer les pneus, une sélection de produits respectant les critères du véhicule est proposée. Il suffit alors de passer commande et de prendre rendez-vous dans l’un de nos ateliers. Tout cela se fait automatiquement. »

Cela permet d’éviter des problèmes de rupture de stock et des erreurs de commande. La marge d´erreur a été réduite de plus de 45 %. L’autre avantage : le client peut passer commande à n’importe quel moment, en ligne. « Grâce à cela, nous avons pu absorber une croissance de 20% de l’activité sans avoir à augmenter l’équipe administrative. »

Nettoyer parfaitement grâce à la glace carbonique

Installé au Technoport depuis 2014, BSI Cleaning développe et fabrique une série de machines de nettoyage utilisant des technologies innovantes. « Les acteurs industriels ont traditionnellement recours à de l’eau et des solvants pour nettoyer leur chaîne de production. Nous leur proposons des technologies plus propres pour un résultat similaire ou meilleur », explique Stéphane Lafontaine, ingénieur projet au sein de BSI Cleaning SA. Parmi les solutions développées par la société, on compte des machines utilisant le laser, le plasma, voire… la glace carbonique. « Le CO₂ émis par des usines est capté par des industriels avec lesquels nous travaillons. Il est ensuite transformé en glace et utilisé dans des systèmes de nettoyage confectionnés par nos soins », poursuit l’ingénieur de BSI Cleaning. Propulsés à travers ces machines semblables à des nettoyeurs à haute pression, les pellets de glace carbonique se transforment en un faisceau glacé nettoyant efficacement de nombreuses surfaces. « Notre machine démocratise le nettoyage cryogénique, normalement réservé à l’industrie, en le rendant accessible aux garagistes, ateliers de maintenance, ou même particuliers, pour nettoyer des moteurs, châssis, jantes, façades, fenêtres, poutres… », précise Stéphane Lafontaine.

Des masques dotés d’une couche virucide nanométrique 

Imaginez que chaque masque ou tenue chirurgicale soit doté, dès sa fabrication, d’une fine couche capable de tuer les virus. C’est ce que permet la technologie mise au point par Molecular Plasma Group (MPG). La structure, née en 2016 d’une collaboration entre deux instituts de recherche, le LIST (Luxembourg) et le VITO (Belgique), a pour objectif de concevoir des applications pour la technologie mise au point par ces centres de recherche : le greffage, à l’aide du plasma, d’une couche nanométrique à la surface de n’importe quel matériau. En générant du plasma à température ambiante – ce qui constitue déjà un exploit – MPG a greffé une couche de molécules spécifiques rendant n’importe quelle surface adhésive. Ensuite, la même opération a été réalisée avec des molécules organiques (peptides, anticorps...). En plein Covid, l’idée de créer des masques avec une couche de virucide a naturellement germé. « En 9 mois, nous sommes parvenus à produire des masques chirurgicaux tuant de nombreux  virus en quelques minutes, et sans danger pour l’homme, explique Marc Jacobs, CEO de MPG. Désormais, quatre machines permettant de traiter différents matériaux sont opérationnelles au Luxembourg et Belgique. Nous cherchons à présent à vendre cette technologie ailleurs dans le monde. »

Une meilleure planification pour améliorer la production

Depuis 1949, l’entreprise de menuiserie Fernster Mersch produit et pose des fenêtres au Luxembourg. Récemment, la société familiale, à la tête de laquelle l’on trouve les membres de la troisième génération, s’est dotée d’un nouvel outil de planification et de suivi des commandes. « Un des défis permanents, pour chaque client, est de parvenir à s’engager sur une date de livraison et des fenêtres tout en cherchant à optimiser la production », commente Jérôme Mersch, l’un des trois dirigeants de l’entreprise qui compte 54 salariés. Au départ des informations introduites dans le système, la nouvelle solution déployée permet d’organiser la production pour assurer la plus grande efficience et permettre à l’entreprise de tenir ses engagements. Elle permet au client de suivre sa commande, étape par étape. « L’outil a été adapté à notre processus de production, en tenant compte de nos capacités et des ressources humaines disponible, poursuit le dirigeant. Il nous permet de mieux anticiper les besoins à venir, mais aussi de procéder à des simulations pour adapter en continu notre outil de production et en assurer la rentabilité. » Aujourd’hui, un tel programme est un allié essentiel soutenant la dynamique de croissance de l’entreprise.

Une communauté créative à la pointe de la technologie

Co-fondée en 2018, la société Neon Internet explore les technologies les plus avancées pour les mettre au service d’approches marketing et de communication innovantes. Sa mission ? Construire l’économie créative de demain au départ d’une approche collaborative. « Au départ, il y a une agence de communication et marketing qui accompagne une grande diversité de clients en leur permettant d’explorer les diverses possibilités offertes par la technologie, comme le Web3 ou le Metaverse par exemple », explique Misch Strotz, co-fondateur de Neon Internet. Par exemple, en décembre dernier, Neon a contribué à la vente sous la forme d’un NFT du premier SMS partagé dans le cadre d’une campagne Vodafone. « Neon c’est aussi et surtout une communauté, des ressources et des contenus que nous souhaitons partager avec le plus grand nombre ainsi qu’une plateforme d’e-learning. Nous proposons un écosystème d’outils numériques, neontools.io, développés pour nos propres besoins et que nous mettons gratuitement à disposition des créateurs », précise Misch Strotz. Cette démarche de partage contribue à développer et valoriser les compétences qui, au départ du Luxembourg notamment, permettront à l’industrie créative d’explorer de nouveaux horizons.

Les jeunes collaborateurs à la manœuvre

Acteur majeur de la construction présent depuis 1975 au Luxembourg, Tralux Construction veille à l’amélioration continue de son organisation. Dans cet esprit, depuis 2019, le projet « Tralux Tonic » permet aux nouveaux collaborateurs qui le souhaitent de participer activement à la gouvernance de l’entreprise, aux côtés du comité de direction. L’objectif du projet était de développer une démarche d’écoute et d’intégration auprès de jeunes collaborateurs. Concrètement, le projet permet à 8 collaborateurs, avec 1 à 3 ans d’ancienneté, d’être parrainés durant un an par l’un des 8 membres du comité de direction. Ces jeunes découvrent de l’intérieur le fonctionnement de l’entreprise, les processus de décision, tandis que le comité de direction profite du regard non formaté de ces jeunes recrues qui apportent de nouvelles idées. Depuis 2019, 23 jeunes ont ainsi contribué au lancement de plus de 30 projets dont le Tralux Campus - formations internes -, l’édition d’un livret multilingue pour simplifier l’accueil et la communication sur les chantiers, ou encore l’amélioration des synergies entre les différentes entités du groupe.   

Commander en ligne la révision de son installation de chauffage

Genista est l’un des plus importants acteurs luxembourgeois en technique du bâtiment. L’entreprise, qui emploie 350 personnes, intervient dans la mise en place et la maintenance d’installations de chauffage, d’électricité, de ventilation, de réseau ou encore de système de sécurité… « À travers la digitalisation de nos processus et de nos services, nous cherchons à mieux servir nos clients, assure Alain Wildanger, directeur-associé. Le nouveau service “click to contract” permet à chacun, en ligne, de commander une révision ou de souscrire un contrat de maintenance de ses installations. » Au départ d’une interface web, le client précise les modalités de l’intervention ou du contrat, la nature et l’âge de son installation, la période de la révision. En fonction, il obtient directement un prix et peut passer commande. La démarche peut s’effectuer en anglais, en français ou allemand, à tout moment. « Cette logique, qui se décline désormais à d’autres produits comme notre offre d’installation de système de sécurité “gAlarm”, répond aux nouvelles attentes des clients, permet d’aller à la rencontre d’une nouvelle clientèle et facilite l’organisation et le suivi des interventions », résume Alain Wildanger.

Une nouvelle marque de pâtes issues du terroir luxembourgeois

Les Moulins de Kleinbettingen, à travers la marque LE MOULIN, proposent les premières pâtes produites à partir de blé dur luxembourgeois. Le meunier, actif depuis 1704, n’a jamais cessé d’innover. Dans les années 90, il initie un programme « produit du terroir », travaillant en étroite collaboration avec les agriculteurs afin de cultiver localement un blé de première qualité dans un esprit de développement durable. « Jusqu’il y a peu, cependant, le blé dur utilisé pour produire de la semoule venait de l’étranger », explique Jean Muller, CEO. Après avoir testé avec ses partenaires, dès 2015, des variétés cultivables sous nos latitudes, l’entreprise a saisi l’opportunité de proposer sa propre gamme de pâtes, faites avec une semoule de première qualité 100% luxembourgeoise. « Commercialisées sous la marque LE MOULIN, au même titre que diverses variétés de farine, ces pâtes répondent aux attentes actuelles du consommateur, à la recherche de produits de qualité, issus de circuits courts. »

Pour le lancement de la gamme, l’entreprise a fait distribuer un paquet de spaghettis dans chacun des 260.000 foyers du pays. Elle en a aussi offert un à la Croix-Rouge pour chaque photo du paquet reçu partagée sur les réseaux sociaux.