L’Artisanat luxembourgeois est à la fois un acteur important et incontournable dans la transition vers une économie verte et circulaire et un bénéficiaire d’une utilisation plus efficace et durable des ressources. Un nouveau modèle économique, axé davantage sur la production durable et l’utilisation efficace de l’énergie, la prévention des déchets et la réutilisation de produits et de matières premières secondaires, pourra contribuer à une revalorisation de l’Artisanat.
Suite à la crise sanitaire, les besoins en matière de flexibilité au travail sont de plus en plus forts et cette tendance concerne aujourd’hui de manière fondamentale les dispositifs d’organisation du travail dans tous les secteurs. Entre des demandes de télétravail et d’équilibre entre vie professionnelle et privée, les politiques des ressources humaines se doivent dorénavant d’être agiles et novatrices afin d’attirer les salariés, d’adapter le travail aux besoins du métier ou encore de favoriser la qualité de vie au travail.
Face au manque accru de main-d’œuvre, au déficit d’employabilité de bon nombre de demandeurs d’emploi en comparaison avec les besoins du marché du travail et aux lacunes du système d’enseignement, le développement de la formation (tant initiale que continue) ainsi que des compétences d’avenir constitue le défi futur principal du Luxembourg, notamment dans le contexte de l’implémentation de la « stratégie nationale des compétences » en préparation1 et de la publication prochaine de l’étude OCDE sur les « skills » au Luxembourg.
Bien plus qu’un simple slogan destiné à devenir viral sur les réseaux, la devise retenue par la Chambre des Métiers en vue des élections législatives en octobre 2023 vise à rassembler le public autour de l’idée de préparer et construire ensemble le futur du Luxembourg.
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