En 2020, la Commission européenne a présenté sa stratégie "De la ferme à la table", l'une des initiatives clés du « pacte vert pour l'Europe ». Au moyen de cette stratégie qui se décline en 27 actions à réaliser jusqu’à fin 2023, l'UE a pour but de transformer la manière dont les aliments sont produits et consommés en Europe, afin de réduire l'empreinte environnementale des systèmes alimentaires et de renforcer leur résilience face aux crises, tout en veillant à ce que des aliments sains et abordables soient proposés à la population aujourd'hui et disponibles pour les générations futures.
Dans le cadre actuel de la pandémie COVID-19, les incertitudes sont nombreuses. Allons-nous être confrontés à une nouvelle vague d’infections ? Pour quand peut-on s’attendre à un vaccin ou à un traitement médical ? Ces questions sans réponses font que les chefs d’entreprises ont du mal à se projeter dans l’avenir et à faire des prévisions.
Alors que le printemps pointe son nez et que la nature se réveille tout doucement, nos vies continuent à être rythmées par le coronavirus. Concernant l’artisanat, l’enquête de conjoncture de la Chambre des Métiers montre que l’indicateur d’activité enregistre une baisse de 27% et se trouve au plus bas niveau depuis 1986. Heureusement, nos entrepreneurs ont la chance d’être pour la plupart d’entre eux habitués au changement et à l’adaptation permanente. Toutefois, la résilience qui est en quelque sorte une seconde nature chez les entrepreneurs, est en train de s’essouffler en ce début de printemps face à un fléau qui perdure.
Alors que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la transition énergétique, la modernisation de nos infrastructures ou la réalisation de logements abordables ont toutes été déclarées priorités politiques absolues par notre Gouvernement, la création de nouvelles décharges semble être négligée dans cette équation.